Covid-19 : violences domestiques
La Covid-19 a fait des milliers de victimes dans le monde entier. Elle a eu également un impact sur l’économie, l’environnement et les affaires sociales, dont une augmentation de violences domestiques. Mais nous allons plus nous pencher sur les violences conjugales : Quelle trace laissera cette terrible pandémie sur les couples et les familles ?
Une augmentation suite au virus
En Suisse, le taux de violences conjugales étaient de 3,4% dont 637 cas de lésions corporelles et 679 viols en 2019 (Le Temps, 23 Mars 2020). Mais ce pourcentage a augmenté durant la période Covid-19. Comme dans beaucoup de cas, une bonne partie de la population a dû rester confiné chez soi. Cela a engendré du stress chez beaucoup de personnes par peur de perdre des proches ou devoir se retrouver au chômage. Malheureusement, le chef de service du Centre de LAVI Vaud (centre d’aide aux victimes de violences conjugales), Christophe Dubrit redoutait cette hausse durant le confinement. Il relate que les couples et familles usuels vont réussir à s’adapter aux circonstances mais les couples et familles avec un dysfonctionnement sont beaucoup plus délicats. En effet, les foyers d’accueil étaient restés ouverts mais il était recommandé de ne pas y aller.
Les autres pays face aux violences
Les cas de violences domestiques et conjugales sont autant présents dans les pays riches que les pays en développement. Par exemple en France, le Ministre de l’Intérieur pense qu’il y a eu une hausse d’environs 30% depuis le début du confinement (ONU,7 Avril 2020). Malheureusement actuellement, on ne peut pas encore avoir accès aux chiffres exacts. Dans la plupart des cas, les femmes sont plus victimes de violences conjugales que les hommes. En Inde, la Commission nationale des femmes signale un doublement des plaintes lors de la première semaine des restrictions. En Géorgie, le niveau de violences domestiques reste un problème. Des pères de familles ont mis à contribution le projet MenCare, dont le but est d’encourager les hommes à être plus actifs dans leur rôle dans leurs famille. (ONU,7 Avril 2020)
Mise en place d’aide
Dans le monde entier il existe différents moyens de communiquer qu’on est victime de violences domestiques. Malgré la fermeture des centres d’aide, le réseau est resté mobilisé tel les services d’aide ambulatoire de soutien psychosocial où les consultations se font par appel téléphonique ou encore sur les réseaux sociaux qui sont un bon moyen de rester en contact avec le monde extérieur. Le voisinage est également un très bon moyen de communication, effectivement il a un rôle très important. Il est essentiel qu’en cas de problème une victime puisse contacter la police. Il existe aussi des signes avec les mains, tel le signe avec un point noir au milieu de la paume. Au Canada, ils ont même imaginé un geste spécifique. (Salut Bonjour, 23 Avril 2020) Espérons que le déconfinement fera redescendre le taux de violence conjugale.
Bibliographie
Par le département de la communication globale (7 avril 2020) ONU: COVID-19 : l’ONU alarmée par la flambée des violences domestiques
Skjellaug,A. 24 mars 2020) Le Temps : Violence domestique et le confinement : le risque d’explosion
https://www.letemps.ch/suisse/violence-domestique-confinement-risque-dexplosion
ATS (23 mars 2020) Le Temps : Augmentation des actes de violence, notamment domestiques, en Suisse l’an dernier.
https://www.letemps.ch/suisse/augmentation-actes-violence-notamment-domestiques-suisse-lan-dernier
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